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COMMUNIQUÉ 📣 N°4 : Le plantĂ© de bĂątons !

DerniĂšre mise Ă  jour : 3 nov. 2022

Lundi 3 octobre 2022

ES3 : Merzouga



Certes l’épreuve est basĂ©e sur une forme de compĂ©tition, mais Yves Tartarin a voulu corser le challenge par des Ă©preuves ludiques au pied des dunes de Merzouga.

AprĂšs une nuit sous la voĂ»te Ă©toilĂ©e, Les Ă©quipages allaient se retrouver sur la parking de l’hĂŽtel Nomade Palace, dĂšs huit heures pour le briefing de la journĂ©e. Au menu, initiation au sable fin. Les instructeurs se partagent des groupes de 4 quatre 4x4 pour une balade dans la mer de sable ! Dans les dunes, la ligne droite n’est pas toujours le moyen le plus rapide de lier un point Ă  un autre. Les zones de sable plus sombres sont toujours plus porteuses, elles permettent de prendre plus d’élan jusqu’à la suivante. Yves Tartarin conseil Ă  tout le monde dĂ©gonfler Ă  un kg.

À la file indienne, tout le monde suit le petit train Ă  son rythme. Bien entendu, dĂšs les premiers mĂštres, plusieurs 4X4 se plantent jusqu’au chĂąssis. Rien de mĂ©chant, car tout le monde met la main Ă  la patte pour dĂ©sensabler les vĂ©hicules. Ce sont les premiers gestes de solidaritĂ© du jour. L’histoire de ce matin est Ă  mettre sur le compte du #333, les Bordelaises Beaugrand/Balestegui. Elles devaient logiquement rester sur les traces de leur instructeur qui ouvrait la passage. Mais sans doute par gourmandises, la pilote s’est lĂ©gĂšrement dĂ©calĂ©e de 10 mĂštres de la trace, pour affronter le haut de la dune.


C’est la loi de Murphy !

Dans la descente Ă  la verticale, le Nissan Terrano n’a malheureusement pas rĂ©ussi Ă  freiner son Ă©lan sur vingt mĂštres. En bas, il y avait un Ă©norme puits en bĂ©ton, qui lui, n’avait pas l’intention de bouger pour faire plaisir aux Bordelaises. La sentence est sans appel. C’est la loi de Murphy « Pourtant, il y avait une infime chance que cela arrive, et pourtant, c’est arrivĂ© ». EmportĂ© par son Ă©lan, le vĂ©hicule s’est arrĂȘtĂ© Ă  30 cm en devers Ă  cĂŽtĂ© de la masse de bĂ©ton. Finalement, plus de peur que de mal. Mais, il aura fallut deux puissants Toyota pour remonter le Nissan. Une Ă©preuve du feu qui a sans doute marquer les esprits de la caravane, pour le reste de la journĂ©e. Conclusion, dans cette pratique du bac Ă  sable, une fraction de seconde d’inattention suffit pour perdre le contrĂŽle du vĂ©hicule. C’est le cas. Tous les anciens pilotes de Rallye Raid savent que dans le dĂ©sert on ne triche pas, on ne ment pas, et personne n’est Ă  l’abri d’une erreur, et la remise en question est permanente.


Étoiles des neiges !

Bon, maintenant qu’on est lĂ , il faut bien y aller, Ă  la croisĂ©e des chemins du slalome qui attend les Ă©quipages, cet aprĂšs midi. C’est le premier challenge de la journĂ©e.

Il faut dire que l’exercice ne manque pas de sel. Les Ă©quipages doivent faire du slalome entre les piquets bleus et rouges sur deux kilomĂštres chronomĂ©trĂ©s. Non pas dans la neige, mais dans le sable mou, et en plein cagnard.

Si Jean-Claude Dusse Ă©tait lĂ , il dirait « Elles peuvent gagner sur un malentendu ! ». Étoile des neiges. À l’arrivĂ©e, au milieu d’un tourbillon de poussiĂšre ocre et aprĂšs des kms de slalome non-stop, les mains des concurrent.e.s du RAS sont gonflĂ©es Ă  force de serrer le volant. Le classement sera en ligne demain sur le blog.


À mon cƓur amoureux !

Le deuxiĂšme challenge de la journĂ©e consiste Ă  rouler sur un parcours de 150 m, en forme de cƓur. Le pilote devait rouler sur un parcours en forme de cƓur.

À priori, rien d’extraordinaire, sauf que le pilote a les yeux bandĂ©s. Ça change tout.

Par consĂ©quent, tout le poids de la rĂ©ussite repose sur les Ă©paules de son copilote, qui lui, doit parler haut et fort pour diriger le vĂ©hicule. À voir se dĂ©rouler le challenge, les mĂ©canos de la Formule 1 n’ont qu’à bien se tenir !

Le classement sera en ligne sur le blog demain matin.


Ils et elles ont dit


Ce soir, nous recevons pour notre ITW du soir, l’équipage mixte #107 Bos/Correira qui roule sur un Toyota Land Cruiser 90.

« Je m’appelle MĂ©lanie, c’est la premiĂšre fois que je participe Ă  une Ă©preuve automobile. Dans la vie professionnelle, je suis gĂ©rante d’un camping dans l’Aude. Pour trouver notre budget, nous avons organisĂ© des vides greniers et des buvettes. Heureusement que nous avons quelques partenaires qui nous suivent, sans quoi ?. En tout cas, le principe de reverser une partie des bĂ©nĂ©fices pour la recherche contre le cancer, a Ă©tĂ© pour nous deux un Ă©lĂ©ment trĂšs important. Moi, je suis Victor, comme MĂ©lanie, c’est ma premiĂšre expĂ©rience. Dans le civil, je travaille dans un contrĂŽle technique automobile. Nous trouvons que les membres de l’organisation sont tous trĂšs sympats, c’est la raison pour laquelle, nous risquons de revenir l’annĂ©e prochaine ».


Le Palais des mille et une nuits

Pour clĂŽturer cette journĂ©e en beautĂ©, Yves Tartarin invite tous les Ă©quipages du 100% RAS Ă  participer Ă  une grande soirĂ©e festive, digne des mille et une nuits dans les dunes Ă©clairĂ©es par les lampes d’Aladin.

« Le soir arrivĂ©, Aladin fatiguĂ© demandait Ă  l’homme de rentrer, mais le magicien voulait lui montrer un endroit encore plus merveilleux, ils s’éloignĂšrent de la ville et arrivĂšrent dans une Ă©troite vallĂ©e entre deux montagnes. Le magicien alluma un feu, jeta du parfum et fit quelques incantations, apparut alors une caverne, Aladin eut peur, mais l’homme lui promis monts et merveille s’il rentrait dedans et lui ramenait une lampe. Il devait chercher la lampe et ne prendre les trĂ©sors qu’au moment de revenir, il lui donna un anneau pour le protĂ©ger d’éventuel danger ».

Le trĂ©sor de cette magnifique soirĂ©e, c’est dans un premier temps, le fameux couchĂ© de soleil qui disparaĂźt Ă  l’ouest pour Ă©clairer l’autre partie du monde. Ensuite aprĂšs avoir vĂ©cu ces moments magiques, l’apĂ©ro est servi copieusement, puis vient le diner aux chandelles. Le tout accompagnĂ© du cĂ©lĂ©brissime groupe 100 % RAS, que le monde entier nous envie. Puis plus tard sous la voĂ»te Ă©toilĂ©e, les participants on fait un lĂąchĂ© de lanternes Chinoises pour Ă©clairer le ciel, peu avant de se glisser dans les draps du bivouac, pour une nuit inoubliable.

Le lendemain matin, juste avant que le jour se lĂšve, la caravane avait l’immense privilĂšge d’admirer le levĂ© du soleil, qui reflĂšte entre un sable rouge et ocre.




Article : Gilles David. S/Presse : 100% RAS





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